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Ars Cimiterio - Lord des Limbes

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AuteurMessage
Ars Cimiterio
Lord Noir des LimbesArs CimiterioMessages : 45
Date d'inscription : 27/04/2011

Puissance magique
Compétence: 0
Réserve magique: 0
MessageSujet: Ars Cimiterio - Lord des Limbes Ars Cimiterio - Lord des Limbes EmptyJeu 28 Avr - 22:28

Nom : Cimiterio
Prénom : Ars
Âge : 27 ans
Clan : Cimiterio
Sexe : Mâle
Choix sexuel : Hétéro

Histoire :
Le clan Cimiterio, probablement l'un des plus cruels et macabre qui soit. Depuis des siècles, ils dominent les Limbes avec ruse et force. Leur clairvoyance dans les décisions qu'ils ont été amenées à prendre ont toujours été rentables. Du moins, jusqu'à ces 40 dernières années...

Hekarlot Cimiterio, et sa femme Circée, furent des régents contestables. Pendant plusieurs décennies, l'amour du peuple des Limbes envers leurs suzerains déclina peu à peu. Cette période fut sombre et difficile, car les frontières du royaume étaient menacées. Les troupes des Limbes étaient puissantes et douées d'une médecine sans égale, mais les assauts étaient répétitifs et continue. Sans cesse, l'ennemi tentait des percées. Des peuples gobelins malfaisants, aguichés par la fétidité du marais. Les Elfes et les Humains de ces contrées défendirent les terres comme ils le pouvaient, mais les stratégies militaires demeurèrent insuffisantes contre une innombrable armée, où toutes sortes de gobelins y prenaient part. La guerre se prolongea longtemps entre les Montagnes au sud des Limbes et le marais lui-même.

Ce fut pendant ces temps troublés que naisse le premier prince héritier. Mais pour la première fois, le peuple ne réagit pas avec bonheur à cette annonce. Certes, beaucoup se réjouirent, mais les compétences mitigées des chefs Cimiterio laisser tant à désirer qu'il n'était pas dans l'esprit des gens de se réjouir plus que nécessaire pour la naissance d'un autre Cimiterio.

Dans cette période noire, où les populations se faisaient décimées. Grâce à la médecine du clan qui assurait le minimum de morts, les pertes furent suffisamment limitées pour ne pas destituer les généraux en charges de cette guerre. Mais cela n'entachait en rien le dégoût qu'ils commençaient à inspirer à leurs subordonnés plus ou moins directs. Quant à la famille royale, elle entama l'éducation du fils premier, et avec 3 ans de décalage puis encore 2 ans, ils donnèrent respectivement naissance à une fille puis un autre fils. Le peuple n'était toujours pas enthousiasme à ces venues au monde par ailleurs, le problème de la guerre étant toujours d'actualités. L'aîné de cette fratrie eut un renforcement drastique de ses responsabilités, ses parents espérant réellement qu'il restitue à la famille son prestige et son honneur.

En grandissant, il devint alors évident que tous ses devoirs nuisaient à son humanité. Les valeurs ancestrales de sa lignée s'exprimaient toutes à travers ses actes et ses paroles, aussi sévères et strictes soient-elles. Les Cimiterio ont toujours eut à cœur d'être d'excellents monarques, cela devait donc se reposer sur la confiance de son peuple et de son amour. Sentiments qui ne pouvaient naître dans des climats de peur et d'austérité, la force, l'autorité et l'intégrité devinrent nécessaires et même partie intégrante à la philosophie du clan. Le prince héritier devait incarner la résurrection du clan !

Durant toute sa formation, il vit sa jeune sœur et son frère cadet obtenir moins d'égards de la part de leurs parents et des serviteurs. Ce n'était en rien naturel de faire cela, selon lui. Il s'intéressa de plus près à cela, et les soirées à parlementer avec ses parents au coin du feu se succédèrent. Il chercha principalement les raisons qui poussaient même le personnel à se montrer moins compréhensifs envers la famille royale, et que ces actes de dédains n'étaient en rien tolérable. On lui expliqua alors quelques secrets. Le prince premier nota toujours la désinvolture dont usaient ses parents quand ils leur arrivaient de parler des deux enfants Cimiterio les plus jeunes. Malgré tout, il cherchait à être un membre de la famille en qui on pouvait avoir confiance et il aimait sincèrement son frère et sa sœur, ne leur souhaitant que du bien. Les voir ainsi dégradés chaque jour, chaque soir, l'insupportait atrocement.

"_ Ecoutes bien, mon fils. L'heure est grave. Nos propres politiciens discutent à la manière dont ils vont nous remplacer. Le peuple perd foi en nous un peu plus, chaque jour. Et ces maudits gobelins sont tenaces ! Si tu ne parviens pas à tout rétablir, notre lignée s'achèvera inutilement.
_ Ton père à raison. Nous avons commis beaucoup de tort à notre peuple, et nous ne pouvons plus rien lui promettre ou même lui demander son aide. La solution ne peut venir qu'en interne."


Le prince restait souvent silencieux, ne s'emportant jamais, et réfléchissant méticuleusement à chaque mot qui allait franchir ses lèvres. Lors de l'une de ces discussions, il fut alors déclaré de sa part.

"_ J'irais combattre avec nos troupes au Nord, dès la prochaine lune, la semaine prochaine. Je serais au front, avec eux.
_ Tu n'y penses tout de même pas ? Je ne vais pas prendre le risque de détruire l'avenir du clan en te perdant, mon fils !
_ Père. Mère. Loin de moi toutes idées de me montrer irrespectueux, mais un suzerain qui vit confortablement dans son château et qui prends sans cesse de mauvaises décisions ne peut être adulé de son peuple. Pour gagner l'estime des habitants des Limbes, je dois prendre part à cette guerre et m'en sortir victorieux.
_ Ne penses-tu pas que tu es trop jeune pour te permettre de tels propos ?
répliqua sa mère Tu as dépassé les 20 ans il y a tout juste 2 ans, que ferait un enfant sur le champ de batailles ?
_ Que font de tels Cimiterio à la tête de notre nation ?!"


Le prince héritier se leva brusquement de son fauteuil, fixant ses parents avec une rage acerbe !

"_ Nos frontières sont menacées, et vous restez dans le château. Si le roi ne bouge pas, qui le fera ?! Nos généraux demeurent incompétents à repousser des gobelins insignifiants ?! A compter d'aujourd'hui, je considère mes actes comme les seuls viables afin d'assurer la pérennité de notre lignée. Je ne me rends pas sur le champ de bataille comme un martyr prêt à se sacrifier dans le stupide espoir de redorer le blason que vous avez terni par une vie décadente ! Et si ma mort devait survenir de par mon imprudence, vous avez une fille et un autre fils, que je crois chacun capable d'accomplir de grande chose.
_ Pauvre ignorant ! Comment comptes-tu repousser des armées alors que tu ignores l'expérience de la guerre ? Alors que nos généraux furent incapables de réussir ?
_ Tu viens d'en donner la raison, père. Ce sont des incapables. Rester au château, annoncer mon départ pour le combat, et permettez-moi de me rendre dans la crypte de nos ancêtres."


Les parents étaient bien évidemment agacés d'une telle fougue désobligeante, mais le prince premier fut élevé dans l'optique qu'il les surpasserait, tous les deux. Ils prirent le pari de lui faire confiance, et tout lui fut accordé. Le peuple resta dubitatif et exprima son inquiétude d'apprendre que le prince premier aller se rendre sur la bataille à seulement 22 ans. Ils estimèrent que c'était les parents qui le forçaient à agir ainsi. Le prince était satisfait que les Limbes s'imaginent cela. Et il se rendit dans le caveau de sa lignée, et il arpenta les tombeaux, accompagnés de sa sœur, de son frère, et de quelques hommes robustes de confiance. Lorsqu'ils arrivèrent devant le cercueil de marbre gris de l'un des fondateurs du clan, le prince héritier demanda à ce que le couvercle soit ôté. Tout le monde s'offusqua de cette requête, mais il insista, usant de son autorité et prit la totale responsabilité de cette profanation. Au final, ils le firent, et le prince hériter s'empara du cadavre de son aïeul et congédia les hommes, restant avec les deux membres de sa famille.

"_ Je dois m'entretenir d'un sujet important avec vous. Je vais me rendre à la guerre.
_ Père l'a déjà annoncé. Ils t'obligent ainsi à prendre part à cette guerre, personnellement.
répondit la sœur
_ Ils sont incroyablement lâche de ne même pas faire l'effort de s'y rendre. insista le frère
_ Nos parents sont à la fois médiocres et égoïstes. Mais je dois vous en informer, c'est moi qui prends la décision de me rendre à la guerre, et j'ai imposé ma volonté à nos parents.
_ Tu n'y penses tout de même pas ?! Si tu meurs, le royaume...
_ Retombera dans vos mains. J'ai foi en vous deux, vous avez la même chair, le même sang que moi. Je vous crois capable de succéder au pouvoir si malheur devait m'arriver. Vous êtes des Cimiterio, cessez de baisser les yeux !"


Le prince premier posa une main sur une épaule de son frère, de sa sœur. Le regard strict qu'il affichait de coutume disparu au profit d'un visage plus doux et aimant. Il rapprocha sa famille à lui et l'enlaça.

"_ Je ne compte pas mourir, et à mon retour, je tiens à vous avoir auprès de moi, comme en ce jour. Souvenez-vous d'une chose, les valeurs de notre clan subsistent grâce à nous. Si ce n'est pas un Cimiterio qui résout nos problèmes, nous ne serons plus dignes de gouverner notre peuple. Je souhaite ainsi que vous alliez dans ma chambre, où sera placé dans mon coffre un journal. En voici la clef. Ce sont des remarques que j'ai pu noter tout au long de mon apprentissage. Je veux que vous preniez connaissances de son contenu.
_ Grand frère...
_ Mon frère..."


Le prince héritier délivra sa fratrie de son étreinte et les regarda partir. Il reprit alors son activité, et s'enquit d'arracher quelques os de son ascendant. Retirant les habits des ossements il fixa ce qui restait avec la plus grande froideur. Plus sombre ou glacial que cette crypte elle-même, le prince ne prit aucun plaisir à défigurer ce cadavre, mais le remord non plus n'entacha point ses émotions...

A l'aube du départ, la citadelle fut silencieuse. Les troupes qui accompagnaient le prince fut composée d'un groupe d'élite avec un détachement médical plus grand que la normale. Sur leurs chevaux, ils traversèrent la capitale des Limbes, passant sur l'axe principal. Les habitants de différents âges assistèrent à son départ. La famille royale était au balcon, à regarder le spectacle. Un cor résonna dans le matin brumeux, sous un ciel blanc nuageux. Le prince ne tressaillait pas, monté sur un cheval noir, les armoiries des Cimiterio ornant son poitrail et sa cape. La sinistre Rose Noire. Après quelques jours pour rejoindre les frontières et le campement avancé, le prince retira sa cape, dévoilant une glauque vision de sa personne. Il était orné de la colonne vertébrale, de la cage thoracique et du crâne de son aïeul, qui enveloppait son corps.

"_ Monseigneur, qu'est-ce donc ?!
_ Rien de plus que de mon arme, Lieutenant. Je vous prierai de ne pas être abusé par la nécromancie. Il s'agit de la magie fondamentale de notre clan !
_ Mes excuses... Ne craignez-vous cependant pas des remarques de la part des soldats ?"


Le crâne se redressa dans le dos du prince et se tourna vers le subordonné du prince, puis claqua des mâchoires. Puis le crâne retomba mollement, se choquant avec l’épaulette droite du prince. Ce dernier réunit les stratèges sur place et apprit alors les plans de batailles, et inclut son unité dans le conflit. Les désaccords s'accumulèrent avant qu'il fut décidé arbitrairement que les avant-postes ne chercheront qu'à se défendre, et que des troupes en masses feront des percées, à l'exception du groupe du prince premier, qui ne serait là qu'en renfort. Cette idée déplut à l'héritier, mais il ne souhaitait pas se jeter dans la bataille d'entrée de jeu, cela valait mieux.

Et lorsque l'heure de la bataille vint, les troupes étaient toutes à terre, il était bien trop compliqué de combattre de petits gobelins sur un cheval, dans les tourbières des Limbes. Chaque escouade prit place, sous le commandement de leurs supérieurs. Les gobelins n'allaient alors plus tarder à devenir nerveux, le crépuscule approchant à grand pas. On entendait des tambours de guerre qui raisonnaient depuis les montagnes du Nord. Les Elfes et les Humains, bien qu'armés et organisaient, sentirent la peur les traversées. Le soleil se couchait sur l'Ouest, et des torches s'illuminèrent depuis le fond des cavernes, avançant vers la sortie. Les hurlements et cris de cette marée malsaine traversèrent le champ de bataille, comme pour inviter le sang à nourrir la terre, et le feu à briser tout espoir de paix.

"AVANCEZ !"

L'ordre d'un général humain claqua dans l'air, par-dessus toute la cacophonie des gobelins. Les armures s'animèrent, et les soldats s'éloignèrent de leur domaine pour aller affronter l'ennemi, une fois encore. Depuis la montagne, on vit tous ces abominables êtres dévalaient la roche comme des pierres. Une véritable avalanche de petites créatures nauséabondes et teigneuses rejoignit l'infanterie des Limbes, torches, haches, épées ou massue à la main. Une première nuée de flèches s'éleva depuis la lisière du marais, camouflée par un ciel déjà sombre. Mais les gobelins n'avaient cure de ces attaques, depuis le temps, ils ne montraient plus aucune peur ou intimidation contre l'archerie elfe. Ces flopées de flèches répétitives formaient maintenant un moyen efficace de réduire l'effectif ennemi, sans jamais pouvoir l'anéantir pour autant.

Le fracas des armes dans la pénombre accouplé à la douleur lancinante qui parcourait les nerfs de chaque être voué à la mort. Sur le flanc Est, toujours éloigné du combat, surprotégé, le prince héritier ne vit de là qu'un aperçu des horreurs de la guerre. Néanmoins, cela l'incitait à agir, à chercher à défendre son peuple. Mais il était évident qu'il ne pouvait pas encore agir. Il fallait des morts, beaucoup plus de morts. La tension montait au sein de l'escouade d'élite. Chaque battement de cœur signifiait qu'un guerrier tombait au combat. Une mort pulsatile... Ceux qui peuvent encore compter le nombre de fois où leur cœur bat dans leur poitrail doivent se rendre dans la mêlée, et honorer les autres qui ont accepté de donner leurs vies pour les Limbes. Il était alors temps au prince héritier d'ouvrir la voie à son peuple !

A l'orée du marais, la cavalerie du prince suivirent les ordres et l'héritier. Pour les Limbes et la fierté du clan Cimiterio, gloire sera obtenu dans cette bataille en arrachant la vie à ces gobelins ! Les chevaux filèrent le long des arbres. Les hurlements les plus macabres qui soient s'intensifièrent, avec cette cavalerie qui perça, si on pouvait l'appeler ainsi, la formation des gobelins par le flanc. Le prince s'arrêta sur sa monture au centre du combat, et de là, ce qui pouvait être perçu comme glauque prit une autre tournure. De Gobelins ou d'Elfes, d'Humains ou de Chevaux, les cadavres s'animèrent. Les squelettes de chacun s'extirpèrent de la chair morte avec la plus grande sauvagerie, ne laissant que des corps ouverts de toutes parts derrière eux. Les squelettes difforment avancèrent, désorganisés mais nombreux. Les squelettes s'approchèrent des gobelins, ceux-ci incrédules de ce qu'ils voyaient. Ainsi, le combat prit une autre tournure. Le puissant nécromancien dirigea cette armée morte ravageant les gobelins au moral anéanti. Quand ce fut un autre gobelin qui tombait, son squelette quittait ses habits de peaux pour rejoindre les rangs de cette infanterie, certainement la plus sinistre qui puisse être.

Les volées de flèches continuèrent depuis le marais, et pour la première fois, les archers purent avancer sur le champ de bataille pour prolonger l'assaut. Le pouvoir du prince héritier s'épuisa rapidement à cette allure, mais cela resta suffisant pour prendre l'avantage. Quand il rompit les effets de sa  nécromancie, les corps tombèrent subitement au sol, dans un fracas d'ossements indescriptible, qui cognèrent la roche. Un membre de l'escouade de soin alla immédiatement voir son suzerain afin de lui prodiguer les remontants propres à la médecine des Limbes. Grâce à ce stimulant, le prince pu rester dans le combat, mais il fut désormais prohibé de refaire un tel tour de magie pendant cette bataille. Le prince comprit les risques et se fia à l'expérience et aux recommandations de son équipe médicale.

"_ Seigneur Cimiterio, il est inutile de vouloir les déloger de leurs tanières pour l'heure. Il faut rentrer au camp et s'occuper de nos blessés en priorité !
_ Je comprends... Notre armée va mal et je ne pourrais pas refaire ça pour un moment...
_ Où devons-nous nous replier ?
_ Envoyez des missives aux avant-postes, je veux des charrettes pour transporter les blessés en douceur. Nous allons replier le gros des troupes valides à la garnison la plus proche. Je veux des guetteurs elfes ici, 2 tous les 50 mètres.
_ Bien, mon prince.
_ Capitaine Tamak, attendez. Je désire que vous envoyez des hommes chercher la terre noire que l'on trouve parfois dans le marais. Ramenez-en beaucoup, avec de l'eau.
_ Dans quel but, sire ?
_ Pour envoyer un message...!"


Les directives du prince s'accomplirent peu à peu, et il aida comme il pouvait ses troupes, passant dans les rangs dans le but de donner espoir à ces vaillants soldats qui lui juraient fidélité. Mais cette confiance prenait principalement une forme nominative. Ils n'accordaient pas leur dévotion au clan Cimiterio, juste au prince qui leur avait sauvé la vie. Et lorsqu'on lui apporta la terre noir et humide qu'il avait requise, des ossements s'agitèrent encore un peu, et tous les squelettes que le prince utilisait se déformèrent jusqu'à ne plus ressembler qu'à des difformités. Mais quand toutes les pièces s'assemblèrent, au beau milieu d'une plaine jonchée de cadavres, les formes s'assemblèrent parfaitement, jusqu'à fusionner, et germa alors une splendide et gigantesque fleur faîte avec les restes de soldats et de gobelins. Une fleur de mort. Le prince enchaîna en ordonnant à ce que l'on jette toute la terre sur la sculpture macabre pour la noircir. Il fit entreposer quelques fagots de bois sec, avant de l'embrasait, pour éclairer sa création. La Rose Noire du clan Cimiterio avait fleurie sur la mort elle-même, et sur les ennemis des Limbes, et ce ne fut que le début de la reconquête !

Après quelques jours, les gobelins n'avaient toujours pas pris la peine de sortir de leurs montagnes. L'effroi de la précédente bataille vibrait encore dans leurs cœurs, et le courage dont ils avaient toujours fait preuve vacillait devant cette rose osseuse qui avait fleurie au pied de leur habitat. Les forges firent crier le métal, armant de nouveau les petites créatures. Ils étaient suffisamment avisés pour prendre leur temps avant de chercher à prolonger le combat, ce qui permit aux Limbes de mettre en place quelques barricades et points de repli dans le marais. Le prince premier convia à sa table plusieurs commandants afin d'obtenir des prévisions sur les mouvements à venir.

"_ Vous avez vu ces immondices combattre bien plus que moi. Quelles seront leurs prochaines actions ?
_ Ils demeurent assez imprévisible, noble sire. Plus ingénieux qu'ils n'en n'ont l'air, ils chercheront des failles.
_ Il existe aussi une hypothèse, seigneur, qui m'inquiète depuis quelques années. Les gobelins sont de bons tunneliers. S'ils décident de creuser, depuis le nombre d'années où nous sommes en guerre, il est possible qu'ils cherchent à passer derrière nos rangs."


Le prince s'assombrit à l'évocation de cette idée. Si une telle percée devait éparpiller les soldats des Limbes, ils prendraient un avantage trop conséquent. Mais une attaque précipitée, provoquée par la crainte d'une attaque soudaine, pour se jeter dans la gueule du loup ne serait évidemment que nuisible. Et ces gobelins se reproduisaient si vite. Si les Limbes n'avaient pas une telle médecine, il y aurait fort à parier qu'ils se seraient faits décimés par le nombre.

"_ Que préconisez-vous, général, pour pouvoir tenir cette guerre et la remporter ?
_ Je suis dans l'impasse, mon prince. Ces félons vivent dans les montagnes, on ne peut faire qu'une attaque frontale, ce qui est très mauvais. Ils sont naturellement couverts contre une pluie de flèches. On ne peut pas faire entrer beaucoup de troupes subitement dans leurs villes. Ils disposent d'une base incroyablement facile à défendre. Et je parierais qu'ils ont des pièges pour les visiteurs.
_ Vous ne m'avez en rien aidé, général. Je veux savoir ce qui pourrait les anéantir."


Le général resta silencieux, comme tous les autres membres de l'Etat-Major. Le prince héritier pesta devant de tels incompétents.

"Et vous prétendez être la fine fleur des Limbes ? Mes parents sont critiqués de toutes parts, et ils sont obligés de se reposer sur des incapables, cette guerre dure depuis plus de vingt ans. Elle commença avant ma propre naissance ! Notre peuple plie sous la crainte, et vous chiez dans vos armures ! C'est à peine si je peux dire en avoir déjà vu un d'entre vous diriger les troupes avec brio !"

Le squelette de l'aïeul du prince s'anima subitement et la colonne vertébrale s'enfonça dans la table en bois, telle une épée de fer.

"_ Voici les restes de Malfégor Cimiterio, l'un des fondateurs de notre clan. Osez-vous fixez ces os avec fierté ? Vous sentez-vous digne de vos places ? Si dans deux mois, messieurs dames, vous n'avez toujours pas la moindre idée pour confronter nos ennemis, vous servirez notre armée en tant qu'armes !
_ Seigneur, il y aurait bien une possibilité, avant d'en venir là...!
_ Je vous écoute.
_ On pourrait se servir de... De cette créature qui grouille dans nos marais..."


Menacer de mort son meilleur corps armé, le prince s'emporta quelques peu, l'inexpérience et la colère parlèrent. Mais peut-être que cela les incitera à travailler en équipe ou de trouver une solution. Néanmoins, les principes du clan furent respectés. L'abandon ou l'échec n'était pas tolérable dans un pays aussi prestigieux. Et l'idée de cette capitaine motivée par la peur exténua le prince.

"Il n'est pas envisageable de le faire entrer dans les montagnes. Comme il est impensable de le réveiller pour si peu. Nos ennemis seront vaincus par la seule force des soldats, d'une armée régulière. Il est hors de question que l'on pense que les Cimiterio sont incapables de tenir en respect qui que ce soit sans l'aide de notre Destructeur. Sortez à présent. Tous."

Le temps passa lentement, les troupes devaient supporter chaque jour, chaque soir, le stress d'une éventuelle attaque. Les rôdeurs qui patrouillaient près de la forteresse ennemie ne rapportaient aucune faille ou activité visible depuis l'extérieur. Les idées les plus invraisemblables et grotesques circulèrent, mais rien de concret. Certains soldats résumèrent les faits juste avec "Le prince pourrait soulever des cadavres et combattre sans nous !". Ces idiots pensaient peut-être qu'un tel pouvoir s'utilisait à volonté ? Les imbéciles. Ils se sont laissé gagner par la fatigue et la crainte. Avec des années de guerre, c'était normal. Si le clan avait su gérer ses affaires dès le début, le peuple ne serait certainement pas aussi exténué...

Mais malgré tout, les gobelins restèrent calmes longtemps. Près de deux semaines passèrent avant qu'ils ne prouvent leur vivacité répugnante. Plus nombreux que la dernière fois, visiblement plus énervés et mieux équipés, ils sortirent un soir de nouvelle lune sur le champ de bataille, depuis les cavernes montagneuses. L'alerte fut donnée, et les troupes, prêtes au combat, se rassemblèrent hâtivement. Les Elfes nyctalopes n'éprouvaient aucuns soucis dans la pénombre, mais les Humains en furent fragilisés. Et avant que les gobelins ne dévalèrent leur maison, un gobelin, énorme, imposant s'avança entre ses troupes malodorantes. Une épée ondulée à la main, il s'enquit d'hurler, montrant sa détermination primitivement, et donnant courage à tous ses soldats ! Puis, levant sa lame vers le ciel, celle-ci brilla d'une lueur flamboyante, avant qu'il ne la fît s'abattre dans le vide. Une explosion se produisit alors ! La lame venait d'éjecter une vrille de lumière sur le Rose Noire, ce qui la fit exploser au contact ! Ce fut à ce moment que les gobelins, motivés comme jamais, se précipitèrent à la bataille.

"ARCHERS, FEU ! INFANTERIE, PORTEZ VOS LANCES !" hurla un capitaine

Les gobelins ne s'épuisèrent en rien, même si beaucoup de leurs alliés s'écroulaient de par les flèches. Ils enjambèrent avec audace la Rose Noire maintenant détruite, pour aller sur l'infanterie des Limbes, et beaucoup d'entre eux tombèrent subitement dans un gouffre. Le prince fit creuser une tranchée profonde, camouflée par la magie de quelques soldats. L'infanterie regarda alors les gobelins tombés, et avec leurs lances, ils piquèrent leurs cœurs. Les archers continuèrent de tirer sur tous ceux qu'ils pouvaient tués avec certitude. Les gobelins sautèrent le précipice ou le contournèrent, et les soldats laissèrent tombés les lances au profit d'épée. Encore une fois, le conflit raisonna toute la nuit...

Le prince était désormais au front depuis plus de 2 ans, et jamais il ne revint au château. Il recevait de temps à autres des missives de la famille royale, mais rien qui n'était réellement important. Ses parents voulaient le voir revenir au plus vite, mais dans le même temps, ils souhaitaient le voir continuer la guerre. Depuis son arrivée, les troupes n'avaient pas reculées, et ils gardaient fermement la position, mais les conflits étaient si fatiguant... La vie de château lui maquait, certes. Le confort, la gastronomie, la famille proche, les jolies servantes... Mais s'il se retirait du conflit, il ne se considérerait plus digne de diriger ses troupes. Il resta donc, dans le froid hivernal et la chaleur de l'été. Qu'importe les intempéries ou les blessures subies. Parfois trop téméraire quand il se rendait sur le champ de bataille, les gobelins le blessèrent plusieurs fois aux jambes ou le désarçonnèrent, ce qui, sans l'aide d'archers ou de ses capitaines, aurait pu lui être fatale. Mais il demeura en vie et bien présent.

"_ Monseigneur, je voudrais m'entretenir avec vous.
_ Que se passe-t-il, lieutenant ?
_ Nous en avons débattus il y a peu avec d'autres généraux, et nous pensons qu'il serait temps de rentrer chez eux.
_ Et comment faire, sans mourir ?
_ Beaucoup de scénarios sont imaginables, mais le mieux, serait d'être couvert par des mages."


Le prince y réfléchit, et il fit le tour des soldats sur les rapports écrits, voyant les pouvoirs de bons nombres d'entre eux. Et composant son équipe, il décida de se composer une équipe d'élite parmi les vétérans et l'Etat-Major. Expliquant sa volonté de s'introduire chez l'ennemi, il fut décidé de nouvelles défenses, stratégies, l'installation d'engin de sièges, pièges et autres soient érigées le plus vite possible, malgré les assauts. Après quelques mois, de hautes barricades et chausse-trappes avec épieux jonchèrent une bonne partie de la plaine.

"C'est très simple à expliquer, et presque suicidaire à réaliser. Pendant la nuit, lors d'une attaque, une partie de l'armée ne combattra aucunement. Il faudra tenir avec des troupes réduites. Et une fois le jour venu, ce sera au tour de l'autre partie de l'armée d'entrée en scènes, et de s'infiltrer dans la montagne, pour détruire tout ce qui peut l'être, telle que les forges. Et si on peut tuer plus que nécessaire, on ne s'en privera pas."

Le débat s'anima et créa des tensions évidentes. Mais le plan fut mis en application, on prenait le groupe de volontaires pour des fous, même. Cela devait sûrement être vrai quelque part. Et quand le moment fut venu, quand les gobelins sortirent de leurs cavernes, les flèches en terrassèrent encore une fois un grand nombre. Mais des catapultes, plus loin en arrière, jetèrent de l'huile enflammée, embrassant la chair de ces petits êtres. Des balistes expédièrent des pics vorpales, empalant sur de longues distances les gobelins. Les pièges firent tomber les monstres, pour venir les percer de pieux empoisonnés. Toutes ses façons indirectes de combattre permirent de retarder l'ennemi, de le démoraliser, et de l'anéantir. Mais cela ne pouvait durer très longtemps quand on observait la ténacité prodigieuse de ces créatures insignifiantes, prêtes à mourir pour leur roi. Tout comme les soldats des Limbes.

L'aube point à l'Est, il était temps de riposter. Un groupe armé de cavalier mené par le prince se dirigea vers la caverne. A l'entrée principale de leurs ennemis, ils posèrent pied à terre. Le prince, en armure lourde, était fièrement entouré du squelette de Malfégor. Les soldats savaient ce qu'ils avaient à faire. Ils entrèrent alors dans les Ténèbres, sans réel espoir de retour. Et des bruits de claquements et d'ossements qui s'entrechoquaient raisonnèrent au loin, dans les plaines...

La chaleur environnante dépassait allègrement la température extérieure. Et après une centaine de mètres, à s'engouffrer dans l'inconnu, ils découvrirent des gouffres, des mines. La montagne entière était creusée par le labeur des gobelins, ils étaient assis sur quantité de fer ! Les gobelins les ont alors vus, mais loin de vouloir combattre, ils prirent la fuite, face à une armée de morts. Les squelettes animés par le prince se laissèrent glisser dans les mines comme de l'eau, pour reprendre forme et attaquer tout ce qui pouvait être un gobelinoïde. Le nécromancien prit quelques stimulants, face à la bataille qu'il venait d'initier. Grâce à la fatigue des gobelins et à la magie des os, ils purent avancer sans avoir à combattre, et détruire des installations ! Tous les pièges mis en place, comme un bassin de lave, furent amorcés par des squelettes, épargnant ainsi les soldats vivants. Mais après quelques dizaines de minutes, la nécromancie se stoppa, afin que son créateur puisse préserver ses forces. Il tenait beaucoup mieux son armée de mort-vivant par ailleurs, qu'à l'époque de son arrivée au combat. Les soldats prirent la relève, et le massacre s'organisa. Des mages reconnus pour leurs capacités de destruction furent très appréciés lors de cette stratégie, et des médecins s'arrangeaient toujours pour surveiller les environs et assurer à la troupe armée une fatigue allégée.

"MONSEIGNEUR !"

Trois gobelins sautèrent sur le prince, et lui arrachèrent grâce à une arme étrange, toute l'armure couvrant son bras gauche. Le squelette de Malfégor échappa à la main du nécromancien, pour que la cage thoracique broie le crâne de l'un d'eux. La colonne vertébrale s'allongea, venant s'enrouler autour de la gorge du deuxième, et le bout s'affina telle une lance, venant percer le corps du troisième. Le prince reprit son arme, et s'assura de la mort de ses ennemis. Il entendit alors un cri, indiquant qu'il y en avait d'autres. Instinctivement, il anima les os des trois gobelins devant lui, puis s'en fit un bouclier, protégeant son flanc droit, et Malfégor devint une épée fermement accroché au bras de son porteur. Les gobelins surgirent de la pénombre, armés d'épées et de torches, ils tuèrent quelques soldats. Des pics poussèrent sur le bouclier du prince qui donna de grands coups dans le crâne de ses ennemis, avant de les transpercer de son épée. Mais nombreux qu'ils furent, ils lui ôtèrent le bouclier et mirent à nu son bras gauche. Un gobelin y planta son épée, ripant sur l'os. La douleur demeurait pourtant moins agaçante que celui qui l'avait provoquée, fier de son coup d'éclat. Le prince s'emporta, et son propre os, dans sa chair, s'extirpa du corps, laissant sa main pendre dans le vide. Et l'os toujours rattaché à son corps, mais sorti par la plaie perfora la gorge du gobelin hideux. Le prince se replia quelques peu, couverts par son armée. Son os retourna dans son corps, et on soigna sa plaie au plus vite. Une explosion dispersa le groupe...!

C'était encore ce gobelin immonde, et grand. Imposant et bien plus fort que ses congénères, il tenait une épée ondulée dont la lueur se calma. Sa couronne en disait long sur sa fonction ici. Le tuer était devenu une priorité. Dans les grottes étroites, il ne semblait pas à sa place. Le prince se releva, et jeta au loin son casque, montrant toute la fureur de son clan.

"C'est toi, le Cimiterio qui terrorise mes soldats avec la nécromancie ?!" Le prince fit reprendre au squelette de Malfégor une forme plus habituelle, le tenant fermement en main.
"_ Je suis venu mettre un terme aux folies des gobelins !
_ Tu n'es qu'un gosse. Tu es face aux gobelins !
_ Tu te retrouves face à la mort incarnée ! Contemples mon œuvre et désespères de ta démence ! Maudis toutes les divagations qui t'ont encouragée à croire que tu pourrais sévir aux Limbes sans jamais avoir à me croiser ! Et que dans ta mort, que mon peuple soit soulagé de ton courroux incessant !"


Malfégor se changea, la cage thoracique devint droite et la colonne devint parfaitement lisse. Le crâne disparut en une rose, et le toutes les côtés rattachés formèrent trois lames. Une faux que le prince tenait à deux mains. La faux comportait trois lames, légèrement espacées. L'une droite en plein milieu, et deux qui partaient de la première en formant un léger angle. Le roi gobelin et le prince humain se confrontèrent de front. Les deux suzerains échangèrent quelques coups, avant que des os un peu plus loin vinrent gêner les mouvements du gobelin. La lame de ce dernier s'illumina, et la faux prit une forme de bouclier très rapidement. Mais le roi visa le plafond, pour le faire tomber sur le prince. Ce dernier se jeta en avant, quasiment au pied du gobelin. Ses yeux s'écarquillèrent, et il leva son bouclier à temps pour parer le coup de gobelin. L'os se changea en une sorte de lasso, afin d'attraper les jambes de l'ennemi et de le faire tomber en arrière. Les deux se relevèrent aussi vite que possible, et le prince avait de nouveau sa faux à trois lames. Le prince esquiva un mauvais coup du gobelin, et profitant du léger déséquilibre, il entailla la chair grasse de son opposant avec son arme. La faux avait planté le flanc gauche du gobelin. Mais pourtant, la faux du nécromancien ne formait plus qu'un manche. Quand le gobelin toucha les plaies, il comprit. Il avait détachait les lames dans le corps du gobelin. Celle-ci changèrent alors de formes et partirent en étoiles dans tous les sens, perforant absolument tout l'organisme du roi gobelin.

"Que ton cadavre soit le signe de ma victoire ! De la puissance des Limbes et du clan Cimiterio !"

Le squelette de Malfégor prit place dans le dos du prince, et les gobelins prirent la fuite. Ils sortirent des cavernes, et il fut ordonné que des pierres soient mises pour boucher la sortie. Le conflit se termina alors. Presque 3 ans à être là... Le prince repartit auprès des siens, acclamés par les soldats. A la capitale, une arrivée triomphale l'attendait. Il était celui qui avait vaincu l'ennemi de sa propre main. Le digne héritier du clan. Ses parents, et un peu plus loin son frère et sa sœur, l'attendirent sur le parvis du château, où tout le peuple était convié. On salua son courage et sa force, ainsi que ses extraordinaires capacités de nécromancien. Le peuple avait retrouvé foi dans le clan, en personne du prince premier. Et comme il l'avait promis, il revint prendre dans ses bras son frère et sa soeur, soulagés de le retrouver.

Mais loin d'être jovial, même s'il montrait un visage heureux au peuple, afin de le rassurer, il vint parler à ses parents, au coin du feu, comme dans le temps, quelques semaines après son retour.

"_ Père, Mère. J'aurais une question délicate à vous poser. Êtes-vous des Cimiterio ?
_ Quelle est cette question étrange, mon fils ?
_ Je veux savoir jusqu'où va votre dévotion au clan et au peuple.
_ Nous sommes totalement dévoués à ces causes, bien entendu !
_ Pourtant, je ne vous ais jamais vu à mes côtés quand j'étais au combat. Vous n'êtes même pas venu voir comment était les soldats, toujours au château.
_ Tu nous accuserais de couardise ?!
_ Penses-tu réellement avoir le droit d'élever la voix contre moi, père ? Le peuple n'a cure de vous, et vous êtes un frein pour nous tous."


Un silence lourd de sens s'installa. Les parents du prince voyaient petit à petit où il voulait en venir.

"_ Exactement, je vous demande de déléguer en ma faveur. Vous êtes les pires régents que les Limbes ont pu connaître. Je vous demande, dans le bien de notre peuple, et de notre clan, je vous en conjure, de laisser la place à votre fils.
_ Tu sais ce que cela implique ? Et tu voudrais que nous le fassions sans broncher, mon fils, mon cher fils...?
_ Je n'aurais aucune pitié pour vous, mère. Vous avez faillis. Il est temps pour vous de vous retirer."


Les parents savaient ce qui était le mieux pour tout le monde, et forcer par l'admiration du peuple envers le prince premier, il en fut décidé ainsi... Quelques jours plus tard, sur une estrade gigantesque, surplombant la foule, et bien en évidence, le roi Hekarlot et la reine Circée approchèrent en tenue noire du bord de la scène. Le peuple avait été prévenue de la passation de pouvoir, et connaissait certaines règles, les incompétents qui ont par trop nuits aux Limbes devaient mourir...! Le prince premier sera chargé d'être le bourreau. Les régents s'agenouillèrent devant la foule, montrant leurs dos au prince.

(b]"_ Nous t'aimons, fils.
_ Prends soin de ton frère et de ta sœur, et ne perds pas tes objectifs de vue.
_ Puisses vos morts mieux nous servir que vos vies, père, mère..."[/b]

Le prince sortit son arme qui en fit frisonner plus d'un, et la divisant en deux, chaque côtes vinrent entourer le poitrail gauche des régents. Puis après une légère entaille, elles s'enfoncèrent lentement dans leurs corps. Il est vrai qu'il aurait pu les tuer rapidement, mais il épprouvait une certaine amertume envers ces lâches. Quand leurs corps tombèrent inertes, sur le bord de la scène, un médecin les déclara morts. Le prince premier prit alors la parole. Son règne commença, et jusqu'alors, les Limbes retrouvèrent fierté et respect dans le monde.

"Je suis Ars Cimiterio, nouveau Lord des Limbes ! Que mon règne commence dans la paix de nos familles, et qu'il se prolonge dans la gloire et la prospérité !"



Physique :
Les goûts d'Ars ne se discutent pas, ils s'appliquent. Tout en restant dans le style des Cimiterio, Ars, dernier suzerain en liste apporte sa touche personnelle. Pour commencer, ses yeux bleus ont un petit côté brillant, voire luminescent. Ses yeux sont très à l'aise dans l'obscurité et la pénombre, mais supporte moins bien la lumière du jour. Ses cheveux sont sombres, d'un bleu sali, touchant presque le noir. Ils sont propres, malgré leur aspect, Ars n'est pas sans hygiène. Il mesure 1m83, plutôt grand, il aime regarder les gens de haut, au propre comme au figuré. Entraîné dans son enfance comme l'exige le clan, Ars a un corps fort et de guerrier, il sait se battre, comme il le démontrât à sa prise de pouvoir. Il pèse environ 80 kg, pas de graisse, juste de la masse musculaire. Certains guerriers et races trouveraient cela ridicule, mais Ars sait ce qu'il vaut, et c'est déjà très bien. Ars s'habille avec des habits, surprise, sombres eux aussi, très classe cependant. Il se pare souvent d'une cape noire à l'intérieur bleu marine. A sa taille pend dans le vide un petit sachet noir en cuir contenant plusieurs osselets fort utile.


Caractère :
Ce n'est pas un caractère facile. Il est arrogant, prétentieux, sûr de lui. Il ajoute à cela de la cruauté, un côté brutal et franc, qu'il allie avec du bon sens et de l'intelligence. Il n'est pas réfractaire à la diplomatie, mais aime bien régler les problèmes mineurs par la voie la plus rapide, donc l'extermination. Ars a quelques bons côtés, bien entendu, comme le souci de son peuple et de ses intérêts. Il est plutôt fourbe dans l'ensemble et agir dans l'ombre n'est pas un souci pour lui. Mais avec son auto-suffisance, il préfère agir au grand jour pour que sa suprématie ne puisse en aucun cas être contester. Amateur d'échec, il a un esprit logique, bien qu'un peu rude. Il lui arrive souvent de sacrifier pour avancer. Bien sûr, et malgré le fait qu'il soit un être froid, distant et mal aimable, il a tout de même sa part d'humanité, de sentiment et de sang en lui. Il ne voit pas le regard des autres comme un obstacle, ce qui fait qu'il est un peu cavalier. Il agit selon ses convictions avant tout, même si parfois, cette maladresse à faillit déclencher un incident diplomatique.


Capacités, Armement et pouvoir :
Ars a un corps forgé durement pour le combat. Son entraînement n'est pas juste physique, mais aussi psychologique et intellectuel. Il est capable de voir et subir beaucoup d'événements sans bronché. On ignore toujours si son corps s'est développé à la magie ou à la technologie en revanche. Sa puissance vient de son arme, mais même si on la lui retire, il peut la faire réapparaître dans sa main. L'arme et lui sont liés. L'arme en question est en os et prend la forme du choix d'Ars : une faux, une épée, un fléau, etc. Sa densité, sa flexibilité, bref, il fait des os ce qu'il veut. Ainsi, il adepte de la nécromancie, chose rare, même chez les Cimiterio. Il peut créer quelques squelettes plus ou moins faibles. Des dizaines de squelettes de chats par exemple ou un seul gros squelette difforme. Bien qu'utile, ce n'est pas une très grande puissance et ces os peuvent se faire écraser. Ars, lorsqu'il en décide ainsi, peut faire jaillir du sol des pieu en os ou autres similarités. Il est donc conseillé d'éviter un affrontement avec lui sur un grand champ de bataille. Plus il y aura de cadavres à portée et plus sa puissance augmentera. Ars possède donc un pouvoir de nécromancie incomplet et aspire un jour à le maîtriser entièrement. Mais on y est pas encore...


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Nom du territoire : Les Limbes
Taille du territoire : 175 km de diamètre
Position du territoire : Marais
Nom du Clan : Cimiterio
Chef(s) du clan : Ars Cimiterio
Taille de l'armée : 45.000 habitants, soit 12.000 (environ) de soldats
Race rattachée à l'armée : Les Elfes (de tout genres)
Monstre mythique du clan : Hydre de Lerne

Description du territoire :

Le territoire des Cimiterio est dans l'un des lieux les moins hospitaliers de WonderHell, dans les marais. Il s'agit d'une zone rouge de la carte pour plusieurs raisons, la première est qu'il y a les Cimiterio justement. La seconde à cause de l'aspect repoussant et nocif du secteur. Les plantes sont dangereuses, les bestioles qui grouillent hostiles, les gaz qui s'échappent du sol empoisonnés, les sables mouvants se trouvent partout. Bref, pour survivre dans cette forêt, il faut y avoir été habitué ou avoir un guide consciencieux. De ce fait, il s'agit d'un endroit difficile à prendre. par l'ennemi, qui généralement ignore la position du palais. Le marais est une véritable labyrinthe regorgeant de pièges naturels et mortels.

La dernière allée menant à la forteresse est bordée de statue sombre représentant des héros Elfes, des événements importants etc. Juste de la culture Elfique. Une fois la herse levée, l'on pénètre dans une gigantesque roseraie, et les invités n'ont le droit que d'aller en face, dans le château. Sur les côtés sont les baraquements, écuries, auberges, habitations, etc.

Son gigantesque palais est en pierre noire, surplombant le périmètre. Depuis son arrivée, la décoration globale n'a pas beaucoup changer. Il a fait rajouter quelques gargouilles sur les flancs du château, et quelques plantations en serres. L'aspect de son trône aussi à changer. Il a fait déterrer le cadavre d'un chef ennemi qui avait obtenu sépulture dans leur territoire. Il le fit nettoyer et entretenir par la magie, il y colla des ailes noires dessus et s'en sert désormais comme décoration royale, sur son siège. Plutôt glauque, mais il aime à dire qu'il faut être proche de ses ennemis. Un humour bien à lui. Sinon, la salle du trône est à dominance verte, un vert très pâle accompagné de noir. Les fenêtres n'existent pas dans cette pièce, juste des vitraux narrant les exploits des anciens souverains. Le dernier vitrail installé étant le sacrifice des parents d'Ars.

Ars se sent très diplomate, mais un fond méfiant persiste. Ainsi il mit sur pied la garde prétorienne. Garde personnelle qui lui est rattachée, directement sous son commandement, qui lui serve de service secret aussi. Ils ont des tâches variées, mais la priorité de cette garde reste la sécurité d'Ars.

Les Elfes ont rejoins la cause des Cimiterio là où d'autres peuples plus brutaux auraient pu prétendre au titre. Mais le choix du clan se posa rapidement sur les Elfes qui disposaient de compétences combattives suffisamment importantes pour qu'ils ne soient pas refusés, ainsi que de nombreux atouts que n'ont pas des guerriers écervelés, comme l'intelligence, la sagesse, la longévité et quelques autres trucs agréable. Ajoutons aussi qu'ils connaissent parfaitement le marais et s'y promèneraient bien les yeux bandés. Certaines villes s'élèvent dans le marais, partisans des Cimiterio. Le territoire va plus loin que le marais bien entendu, et des patrouilles gardent les frontières.

Le monstre qui fut apprivoisé par le clan est un ancien monstre qui vivait déjà là, dans les marais, grâce aux Elfes, ils ont put le rendre plus docile à leur égard. Il se nourrit seul, et ne surgit que s'il y a des intrus ou qu'on lui demande. Il ne fait quasiment qu'un avec le marais.

Une dernière chose importante. Le Marais des Cimiterio est un espace de mort. Considéré comme l'une des zones les plus dangereuses de tout WonderHell, même si les Humains et les Elfes qui le peuplent ne sont pas de mauvais personnes en temps normal. Et l'une des principales rentrées d'argent et la plus grande reconnaissance que l'on fait à ce territoire sont dans ses soins médicaux. Les Cimiterio et les Elfes ont longtemps œuvrés ensemble pour toujours concevoir de meilleurs antidotes, des traitements plus adaptés, etc. Bien entendu, ils sont capables de faire du poison aussi. Tout est sujet de vie et de mort aux Limbes.
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Ars Cimiterio - Lord des Limbes

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